Stimuler le regard, inviter au repos

L’ESPACE PUBLIC,
Miroir de l’empressement de notre société.

Face à la frontalité que nous impose les affiches publicitaires, ce projet propose à l’inverse une pluralité des points de vue et donc des sens de lecture.
De prime abord, l’affiche apparait comme un simple visuel, une forme graphique « hypnotisante » qui serpente le format dans lequel il s’inscrit. Mais lorsque le spectateur s’approche de l’objet, il découvre, progressivement, en fonction de sa position dans l’espace, qu’il s’agit en réalité d’éléments textuels. Il peut alors tourner à loisir autour de l’image pour « décrypter » toutes les parcelles de texte.
La citation utilisée*, extraite d’un court roman de Christian Bobin intitulé « éloge du rien » — 1990, permet de créer un parallèle entre l’idée de frontalité que nous propose souvent le graphisme dans l’espace public précédemment définit, et l’empressement de notre société, de notre besoin de rapidité constant, qui ne nous laisse pas le temps de la contemplation, de la curiosité ou même du simple arrêt : *« Ne rien prévoir — sinon l’imprévisible. Ne rien attendre — sinon l’inattendu.(…) ».






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Réalisation d’affiches dans le cadre du 23e festival d’affiche et de graphisme de Chaumont / Concours étudiants 2012 : « Graphisme dans l’espace public, la forme qui agit. »

1 Réponse à Stimuler le regard, inviter au repos

  1. Nelly 5 juin 2012 at 17 h 29 min | Permalink |

    super j’adore

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